can't feel my face (wes)

Anecdotes : Wesley est issue d’une famille très aisée. C’est ainsi la première fois de sa vie qu’il est confronté au dénuement le plus total. Signe ostentatoire de son statut social passé, Wes porte toujours autour de ton poignet une Rolex à 60.000 dollars. ● Le garçon n’a jamais eu de relation sentimentale stable. Rejeté plusieurs fois pour ses sentiments, il en est presque devenu apathique et s’est fait le vœu de ne plus se laisser avoir par ses émotions, de peur d’avoir à nouveau le cœur brisé. ● Avant d’arriver sur File Island, Wesley détestait la plage. Il méprisait la masse des touristes qui s’y pressaient l’été, traitaient de beauf ceux qui osaient se promener dans les rues de la ville en tong avec quelques grains de sable encore accrochés aux orteils. Aujourd’hui, il y a pourtant élu domicile et trouve le bruit des vagues rassurant, apaisant, comme le symbole d’une vie nouvelle et plus simple. ● Très jeune, son père l’a inscrit dans un cours de jiu-jitsu brésilien pour canaliser la violence du gamin. Il a par la suite pris des cours d’escrime et de boxe ; un entrainement draconien qui lui a permis de garder le corps et l’esprit acérés pendant toute sa jeunesse. Rapide, agile, et sec, Wes sait donc se battre lorsqu’on lui cherche des noises… ou lorsqu’il a un peu trop bu, et cherche les ennuis. ● Bon élève poussé à rejoindre une école de l’Ivy League, Wes était destiné à reprendre les rênes de la société de son père, un groupe pharmaceutique plus intéressé par la rentabilité de ses médicaments que par le soin apporté aux patients. C’est sur le campus de Yale, après une nuit beaucoup trop alcoolisée, que Wesley s’est retrouvé à commettre l’irréparable. Après plusieurs heures passées au poste de police, l’avocat de son père l’a néanmoins tiré de l’embarras et son père s’est assuré, à grands renforts de pots de vin, qu’aucune trace de l’incident ne soit conservée dans le casier judiciaire de son fils.

Digivice et arrivée sur l'île :  Wesley sortait de la bibliothèque universitaire, ne pouvant plus supporter le regard et les murmures accusateurs de certains de ses camarades, quand les anomalies électromagnétiques ont commencé et que l’orage a éclaté. Trempé par la pluie, il n’a remarqué que tardivement le petit appareil électronique qui s’était glissé dans sa poche de jeans. Après avoir effleuré le digivice, il s’est réveillé sur la plage, face enfoncée dans le sable, Terriermon à ses côtés. Il passa les jours suivants à se demander s’il était devenu fou ou s’il s’agissait là de son nouveau purgatoire – une question à laquelle il n’a d’ailleurs toujours pas la réponse aujourd’hui. Avec l’aide de son digimon, il a pourtant fini par remonter la pente et se plait désormais dans cette chance d’un nouveau départ, loin de toute trace de son passé.

Lien avec le digimon : De bien des manières, Terriermon a beaucoup humanisé Wesley. Et pourtant, leur personnalité ne pourrait pas être plus différente l’une de l’autre ! Là où Wesley est sombre et méfiant, Terriermon est positif et insouciant. De leur rencontre inattendue s’est pourtant liée une amitié fusionnelle qui aide beaucoup le jeune homme à reprendre le contrôle de sa vie et des nouvelles perspectives qui se présentent à lui sur File Island.

But actuel sur l'île : L’ancien étudiant souhaite faire de l’île son nouveau domicile permanent, ce qui nécessite une exploration complète pour en percer les mystères et en connaitre tous les secrets. Malgré les dangers de File Island et la vie rudimentaire qui s’annonce pour lui, il n’a aujourd’hui plus aucune envie de retourner dans sa dimension natale, à vrai dire il apprécie même la perspective de ne plus jamais avoir à revoir certaines personnes de son ancienne vie. Il s’est ainsi fait le vœu de consacrer le reste de sa vie à protéger cette nouvelle chance qui lui est offerte, et se sent prêt à la défendre par tous les moyens si d’autres essayent de la lui enlever. Si l’ordre naturel de l’île est menacé par d’autres humains qui lui causeraient des problèmes, Wes est déterminé à prendre le pouvoir par la force s’il le faut.